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La découverte
J’ai été un early adopter des assistants Google, au point d’en avoir installé plusieurs chez moi. Au début, leur utilité résidait dans l’organisation du quotidien, la consultation de la météo, l’allumage des lumières, etc. Lorsque je souhaitais regarder une série ou un film sur Netflix, il me suffisait simplement de le demander à l’assistant. Celui-ci lançait alors le média directement sur la télévision via Google Chromecast, sans que j’aie à effectuer de recherche sur la télévision ou le téléphone. Pour écouter de la musique, il me suffisait de demander à Google Assistant de jouer ma playlist préférée sur Spotify.
Le début des problèmes
La mode des assistants vocaux a rapidement pris de l’ampleur. Beaucoup de personnes se sont laissées séduire par ces appareils novateurs, capables de dialoguer presque comme des êtres humains. C’était tendance.
Cependant, les problèmes n’ont pas tardé à surgir. Si, au début, l’assistant répondait presque instantanément, il a commencé étrangement à présenter des délais de réponse de plusieurs secondes. Vous possédez plusieurs assistants ? Celui de la chambre pourrait répondre à la place de celui du salon… Certes, l’application mobile propose des réglages de sensibilité, mais ils s’avèrent peu efficaces.
Les mises à jour se sont enchaînées, apportant de nouvelles fonctionnalités, mais souvent peu utiles, tandis que d’autres, plus appréciées, disparaissaient. Vous pouviez lancer une série sur votre TV équipée d’un Chromecast grâce à l’assistant ? Désormais, ce n’est plus possible. Vous pouviez ajouter des articles à votre liste de courses sur des applications comme Bring ? Cela n’est plus faisable non plus.
Pourquoi une application mobile comme Bring ne peut-elle plus interagir avec l’assistant Google ? La raison est simple : un changement dans les conditions contractuelles de Google, qui interdit désormais aux applications tierces de créer des listes. Une décision arbitraire et absurde de la part de Google, comme le montre cette page : https://support.google.com/assistant/answer/9415862

S’ajoute à cela le manque de support en France de la part de Google. Alors qu’aux USA d’autres voix ont été ajoutées à l’assistant, en France nous n’avons eu qu’une seule voix proposée. Cela montre un certain manque d’investissement de Google: est-ce que Google y croit encore ?
La concurrence
Malheureusement, les options concurrentes sont assez limitées. Microsoft a abandonné la partie : Cortana n’a même pas réussi à se maintenir dans Windows, avec l’annonce de la fin de son support. Il ne reste donc qu’Amazon avec sa gamme Alexa.
Face à ce constat, je me suis tourné vers Alexa, qui, pour l’instant, remplit bien son rôle, de manière efficace et rapide. Cependant, combien de temps cela va-t-il durer ? Seul l’avenir le dira.

En attendant les nouveaux assistants
L’avenir semble plus prometteur pour les nouveaux assistants virtuels. Actuellement, on les trouve principalement sur le web et sous forme d’applications, mobiles ou non. Ces assistants sont basés sur des intelligences artificielles génératives, ce qui leur permet d’interagir de manière plus naturelle avec les utilisateurs. OpenAI a été précurseur dans ce domaine avec son IA très populaire : ChatGPT.
Cependant, d’autres acteurs ne sont pas en reste. Microsoft, par exemple, intègre son IA Copilot (basée sur ChatGPT) dans ses différents logiciels, tandis que Google développe Bard. Ces avancées rendent l’avenir des assistants virtuels particulièrement intéressant. Bien sûr, des limitations subsistent, car ces IA s’appuient souvent encore sur des modèles statiques. Néanmoins, les concepteurs travaillent progressivement à leur amélioration, en leur ajoutant des capacités pour actualiser et rendre les réponses plus pertinentes.
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